Les plantes les plus résistantes
Les étés sont de plus en plus chauds au Québec et nous constatons chaque jour un peu plus les effets que cela a sur notre quotidien. Mais nous ne sommes pas les seuls à en subir les conséquences. Nous sommes de plus en plus restreints concernant l’arrosage de nos jardins, causant parfois la perte de certaines plantations, pas assez résistantes à la chaleur. On en vient donc à repenser le choix de ces fleurs qui vont venir garnir nos espaces verts.
On ne veut pas mettre des cactus de partout, alors voici nos conseils de plantes xérophytes (du grec « xéro » sec et « phyte » plante) qui résisteront plus qu’une saison :
- Achillée (Achillea). Résistantes quoiqu’envahissantes, il faudra les remettre à leur place une fois tous les deux ans pour éviter qu’elles ne s’étalent trop.
- Armoise (Artemisia). Une plante aux teintes grises tolérante à la chaleur et à la sécheresse.
- Les arbustes tels que le Berberis thunbergii, le Juniperus, le Lonicera, le Yucca Glauca ou encore le Rosa Rugosa.
- Les graminées telles que le Miscanthus Sinensis, le Deschampsia Caespitosa ou la Molinia Caerulea.Boule Azurée (Echinops). Tolérantes à tous les types de sols bien drainés, qui n’attirent ni les insectes, ni les maladies et enfin, facile d’entretien.
- Les arbres fruitiers tels que l’aronie noire, le sureau du Canada, l’amélanchier ou encore le pimbina. Ils pourront être utiles autant aux oiseaux que pour vos tisanes et autres confitures.
- Joubarbe (Sempervivum). Habituée aux sols extrêmement pauvres, la plante s’étend en tapis et créer de nouvelles pousses qui vont rester accrochées à elle.
- Physostégie (Physostegia). Appelée la plante obéissante car on peut bouger ses fleurs, elle peut s’étaler dans une plate-bande assez facilement. Surtout si le sol est frais et humide.
Les plantes indigènes sont aussi un très bon choix car elles demandent moins d’entretien, sont moins sensibles aux maladies et ont plus de chances de survie. Comment est-ce possible?
C’est parce qu’elles sont adaptées aux conditions de vie du Québec.
De plus, elles vont se reproduire naturellement et n’auront pas besoin d’arrosage, ni d’engrais chimiques. Et enfin, elles conviennent autant aux oiseaux qu’à la biodiversité locale.